Notre bétail
Nos veaux grandissent avec leur mère dans des champs ouverts, en liberté toute l'année, en se nourrissant exclusivement d'herbe. Chaque animal est suivi par une marque auriculaire et enregistré peu après sa naissance, ce qui garantit la traçabilité. Dans notre quête d'amélioration continue de la génétique, nous sélectionnons les meilleures mères et nous nous concentrons sur les origines de la race.
Nous voulons traiter nos animaux de la meilleure façon possible, nous avons donc consulté le Dr Mary Temple Grandin, une spécialiste expérimentée et respectée. Sur la base de ses conseils, nous avons construit nos installations. Nous travaillons dans le respect des directives relatives au bien-être des animaux "Bienestar Animal".
Notre ranch a une longue histoire qui remonte au début du XIXe siècle. De cette première période, nous savons peu de choses, mais les installations de traitement construites en pierre et les vestiges de plusieurs petites maisons en pierre existent toujours et témoignent d'une longue histoire.
Depuis 2011, nous avons fait des investissements continus dans les terres et avons augmenté notre troupeau jusqu'à 4700 animaux. Nous produisons également de la laine avec 2200 moutons sur un total de 5600 ha. Il y a quelques années, nous avons commencé à produire nos propres légumes, des œufs, du lait et à élever des porcs juste pour les besoins du ranch afin de nous rapprocher le plus possible d'une autosuffisance respectueuse de l'environnement.
En phase avec la nature
La savane uruguayenne est l'un des plus grands biomes de prairie du monde. La biodiversité sur nos terres est remarquable avec une flore et une faune indigène très riches, notamment des chevreuils de la pampa, des capybaras, des grands nandous, des renards de la pampa, des lièvres, des serpents, des tatous et bien d'autres encore. Le plus impressionnant, cependant, c’est le grand nombre et la diversité des oiseaux, favorisée par la présence d'une rivière avec une importante étendue de forêt indigène.
C'est un environnement naturel auquel notre bétail est bien adapté. La densité de la population bovine est très faible et l'impact sur la faune est donc tout aussi faible. Chaque animal se nourrit sur une surface supérieure à deux terrains de football. L'herbe qui pousse et notre forêt absorbe plus de CO2 que le troupeau n'en produit. Nous sommes donc effectivement CO2 neutre.